
SOS HUSKY

Un chien de meute & de trait looké loup aux yeux bleus
FASCINATION POUR LE HUSKY & CHIEN POLAIRE
Alternatives à l'achat d'un chiot
Imbibés que l’on est du matérialisme ambiant dans notre société de consommation, l’on a vite fait de compenser une envie ou aspiration d’être ou de paraître par un objet-emblème de cette aspiration. L’un s’achétera une voiture toute équipée comme faire-valoir, l’autre le dernier vêtement de marque à la mode, ou encore une tenue spécifique à une tribu représentant un syle de musique, de sport, de pensée, de vivre etc. Là où le bât blesse, c’est lorsque cet « objet » loin d’être une chose inanimée et sans vie, s’avère être un animal-emblème avec des besoins innés particuliers et un coeur sociable qui s’attache à sa famille et à son clan.

Notre Inuit arrière-petit-fils de notre cheffe ©Jura escapades
Nature & besoins innés du husky: Pouvez-vous y répondre?
Le husky sibérien est un chien de trait nordique appartenant à la catégorie des espèces canines dites primitives (soit, sociabilisé depuis bien longtemps par l’homme qu’il aime comme un membre respectable et protecteur de sa meute, mais dont l’instinct sauvage de chasse notamment reste à fleur de peau). Par rapport à cela, 4 points cruciaux doivent absolument être connus par tout futur acquéreur de husky qui devra adapter son mode de vie en fonction des besoins de ses huskies (et non l’inverse):
Chien primitif à l'insatiable instinct de chasse et de prospection
- Un husky au mental primitif ne se lâche pas en pleine nature (et gare aux portes ou fenêtres ouvertes chez vous!) ou alors au risque potentiel de sa vie, de celle de gibier, ou de tiers (p.ex. accident de voiture, …)
- Un husky s’ennuie enfermé dans un appartement. Son lieu de vie idéal est un parc à l’extérieur, non bétonné afin de lui permettre de creuser en simulant la chasse aux rongeurs. Cependant il adore retrouver une tanière confortable pour dormir, qui peut très bien être la vôtre!
- Gare à la fugue! Prévoir un enclos avec une bonne hauteur (voire avec des revers internes pour les sauteurs-grimpeurs) ainsi que des protections anti-creusage au bas des grilles
- C’est cet instinct de chasse et de prospection qui est à l’origine de son irrésistible besoin de trotter/courir en meute à la découverte de nouveaux territoires de chasse
- Son métabolisme est conçu pour absorber de la nourriture carnée prioritairement

Notre Njinsky fils de l’unique portée de notre cheffe ©Jura escapades
Chien de meute ayant la phobie de la solitude et l'esprit de clan

Odessa petite-fille de notre cheffe & son chéri Ekinox ©Jura escapades
- L’instinct social et identitaire du husky est de vivre en meute. Un éleveur soucieux du devenir de ses chiots à vendre devrait toujours les placer par 2 minimum, ou alors auprès d’un ou plusieurs autre/s adulte/s. Faute de mieux, vous pouvez vous substituer au compagnon de meute manquant, mais tant qu’à faire optez plutôt pour une autre race! Il y en a bien d’autres qui sont au contraire exclusives.
- La phobie de la solitude chez le husky peut s’exprimer de diverses manières:
- fugues à répétition,
- apathie et déprime voire prise de poids,
- gémissements et hurlements interminables pouvant devenir chroniques,
- marquage intensif du territoire avec urine et excréments souvent liquéfiés avec le stress
- hyperactivité et crises de destruction (pour info, j’ai surnommé une des chiennes que j’ai récupérée après 2 abandons « Machoires d’aciers ». Elle m’a témoigné son désespoir passé pendant plusieurs semaines en s’attaquant avec une obstination chronique et maladive à toute forme de grillage avec des résultats impressionnants. Après quelque temps dans ma meute, elle ne l’a plus jamais fait)
- Ne pas oublier non plus qu’un husky qui ne s’exprime pas, n’en souffre pas moins pour autant du stress de la solitude
Chien de trait avec un irrésistible besoin de tracter/trotter/courir
- Lorsqu’un husky avance, il tire, car il est construit pour propulser ses pattes arrières sur le mode de la traction, un peu comme le kangourou, lui, est construit pour bondir. Inutile donc de le brimer en lui imposant de marcher au pied et en diabolisant son instinct moteur et son plaisir de tracter.
- Tout husky découvre profondément le sens de sa vie lorsqu’ à 1 an ou plus il a le bonheur d’être attelé pour la première fois en compagnie de ses frères de meute. Cet instant magique touche à des racines profondes allant du jeune loup qui chasse en meute pour la première fois, au jeune chien-loup offrant fièrement ses services à son partenaire homme en faisant don de sa capacité de traction en échange de nourriture, bons soins et protection.
- Vous ne souhaitez pas faire d’attelage? Alors pourquoi prendre un chien de trait? Car un sourd qui s’achète un poste de radio est seul à être lésé, mais dans ce cas précis ce sera votre futur husky qui risque à vos dépends de vous le faire payer ou du moins de le subir lui-même, pensez-y!

La dite « Mâchoires d’acier » & son frère recueillis dans notre meute ©Jura escapades
Chien nordique à l'énergie et physiologie adaptés au frais et froid

Nefertiti fille de notre cheffe avec le surnommé Nounours ©Jura escapades
- Le husky, en tant que nordique, possède une énergie de type inverse à celle des moustiques… Plus il fait froid, plus il vrombit! et plus son besoin insatiable de tracter/trotter le démange. C’est pourquoi il est conseillé de pratiquer des sorties d’attelage sur les saisons fraîches de printemps/automne/hiver. Donc bienvenus à celles et ceux qui aiment le frais et le froid…
- Tout chien nordique est hypersensible à la chaleur, et ce quand bien même il a la faculté de s’y adapter admirablement (en tant qu’animal originaire de régions extrêmes où les températures peuvent osciller à l’extrême et à l’opposé entre le long hiver et court été). C’est pourquoi, il ne faut jamais faire de l’attelage en période chaude, ce qui peut entraîner un coup de chaleur parfois mortel, voire une incidence utlérieure au niveau rénal.
- Si vous êtes un féru de sport et de courses d’été, oubliez donc le husky! Car l’été est sa période de vacances où il récupère des efforts effectués tout au long de l’année, en se la coulant douce avec des petites randos à pied en forêt et bain de soleil au parc…
Au vu de cela, la grande question qui demeure pour celles et ceux qui souhaitent acquérir un chiot husky est la suivante:
A quoi faut-il faire attention lors de votre choix?
A vous-même tout d’abord…


Alternatives à l'achat d'un chiot: Vivez votre passion du husky!

Il y a plein d’alternatives qui s’offrent à vous en tant que consom’acteur! Nul besoin de posséder à tout prix. Vous pouvez par exemple vous faire plaisir et exprimer activement votre amour du Husky en choisissant de :
- Devenir bénévole auprès de SOS CHIENS POLAIRES (Dans le domaine de l’espoir, toute notre admiration se tourne particulièrement vers Carine Mettraux qui, depuis plusieurs années, avec son association SOS Chiens polaires basée à Payerne prend sous son aile les chiens polaires abandonnés. Cette femme a une foi, un amour et un désintéressement à toute épreuve. Si vous aimez les huskies et autres chiens polaires n’hésitez pas ou plus à la soutenir dans son action.
- Parrainer un husky auprès de SOS CHIENS POLAIRES et/ou également auprès de nous avec notre meute d’une trentaine d’individus actifs de tout âge sans oublier nos chers retraités. Il suffit de demander!
- Opter pour une ESCAPADE HUSKY DE SAISON afin de vivre pleinement un moment inoubliable en compagnie de notre meute. Notre meute étant une meute moderne qui « chasse » ses moyens de subsistance en vous proposant des escapades à l’année, ou possible également Bon cadeau Husky
Témoignage d'une "marraine comblée" - Sylvie & son cher Igloolik

Alors n'hésitez plus et faites-vous plaisir tout en participant à une bonne action!
LE HUSKY COMME OBJET UTILITAIRE JETABLE:
Y adhérez-vous? Défense d'un sujet-partenaire de vie

Elevage de husky de Sibérie / chiots husky à vendre:

Compétition & expédition:

Tourisme & meute:
- la nature inadaptée des offres touristiques / pratiques d’attelage correspondantes;
- la cadence inadaptée imposée aux chiens de trait;
- la gestion inadaptée de la meute, que ce soit sur le plan:
- des soins hygiéniques et médicaux,
- de la cohésion de la meute (entente et complicité entre les chiens),
- du respect des chiens malades, vieux ou affaiblis;
- la construction trop rapide ou à trop grande échelle d’une meute




Sur un autre plan, celui de la construction ou création d’une meute, une grave erreur hélas couramment répandue est à la base de meutes instables où règne une concurrence malsaine et une confusion hiérarchique entre individus, toutes deux sources de tensions et de bagarres pouvant dégénérer à tout moment. Cette erreur consiste à vouloir brûler les étapes en montant une meute conséquente à la va-vite (p.ex. pour des raisons commerciales). Certains le font en mélangeant des individus du même âge, ou d’âge trop rapproché (voir chapitre ci-dessous Hiérarchie, vieux & meute: La recette d’une sage cohésion soulignant le rôle clé des paliers d’âge et des vieux dans la meute). D’autres brûlent les étapes en regroupant un trop grand nombre d’individus étrangers qui ne partagent aucun lien social passé entre eux, sans laisser le temps à ces liens sociaux de se tisser progressivement parmi un noyau de base de taille raisonnable, avant d’élargir petit à petit ce noyau. Une meute devrait en effet se construire comme les racines d’un arbre qui se développent et se consolident avec les années qui passent.

Le husky discount jetable :
Du consommateur abusé « à l’insu de son plein gré » au consom’acteur avisé


VIVE LES RETRAITÉS! A BAS LE JEUNISME:
Rôle clé & prépondérance des vieux dans la meute & à l'attelage
Cinq points sont à garder en mémoire si l’on veut délimiter correctement la problèmatique des vieux huskies en l’abordant de manière pragmatique sous l’angle des coûts et charges qu’ils représentent :
Le coût sans retour rentable d'un individu devenu stérile, improductif et s'affaiblissant toujours plus

L'explosion des coûts au niveau de la santé et des soins y relatifs une fois l'animal devenu vieux

Le problème de la place à disposition avec la relève des jeunes et l'agrandissement de la meute

Le problème du temps à disposition entre la gestion des huskies actifs et celle différente des retraités

Le coût d'une gestion favorisant le devenir vieux d'un animal dès sa naissance
- santé / hygiène
- alimentation
- gestion des paliers d’âge dans la meute, impliquant de la place et du temps
Santé / hygiène:
Alimentation:
Gestion des paliers d'âge dans la meute:

Hiérarchie, vieux & meute: La recette d'une sage cohésion
De la vie sauvage à la cohabitation avec l'homme: Le husky, ce chien-loup
Cinq points sont à garder en mémoire si l’on veut délimiter correctement la problèmatique des vieux huskies en l’abordant de manière pragmatique sous l’angle des coûts et charges qu’ils représentent :
Don de liberté & responsabilité: L'homme comme chef décisionnaire dominant
Gestion de meute: Paliers d'âge - Sous-meutes - Mixité - Parenté - Domination responsable
L'importance des paliers d'âge entre jeunes, anciens & ancêtres:
L'importance des paliers d'âge entre jeunes, anciens & ancêtres:
L'importance de la mixité mâles-femelles:
Mais quel est donc cet ordre, et en quoi mâles et femelles diffèrent-ils et se complètent-ils?

Les mâles en meute:
Des protecteurs guerriers:
De par leur stature et carrure physique les mâles sont plus à même de protéger la meute et son territoire contre toute éventuelle intrusion ennemie. Bien que les femelles louves participent également si besoin à protéger le clan en cas d’attaque, elles focalisent plutôt leur énergie sur la vie interne de la meute (leurs premières et principales ennemies étant leurs rivales potentielles au sein de la meute). Si les avertisseuses en cas de danger provenant de l’extérieur sont souvent des femelles (de rang inférieur), les premiers à faire front pour défendre la meute sont bien les mâles.
Des prétendants périodiquement rivaux sous forme de show:
Le mâle dans une meute de loup a peu de chance de se reproduire, ou alors à moins d’un combat forcené, seul le mâle alpha ayant cette faveur. Cependant, lors des périodes de chaleurs, tous les mâles n’en aspirent pas moins instinctivement à se reproduire. Les marques de domination du mâle alpha mimant un combat sous forme rituelle suffisent généralement à produire une sorte de castration psychique chez ses congénères subalternes. Ce comportement démontre la grande intelligence sociale du loup qui a su adapter sous forme de spectacle sa rivalité attavique au profit de la survie du groupe. C’est pourquoi généralement dans une meute de huskies les combats entre mâles sont souvent tout autant spectaculaires qu’anodins finalement, marquant la supériorité du dominant sur son subalterne. Gare à l’erreur du protecteur humain souhaitant instaurer l’égalité entre tous dans sa meute, et qui ne saura pas mettre en valeur le mâle dominant. Car ce dernier sera tout autant paisible et juste s’il a une place stable et assurée dans sa meute, que tyrannique et combatif si on le frustre de ses prérogatives naturelles.
Des potes de jeux:
En dehors de la période de reproduction le mâle se caractérise généralement par sa convivialité bon enfant avec ses congénères du même sexe. On peut assez facilement mettre plusieurs mâles husky ensemble sans que cela pose de problèmes majeurs. Ils se comporteront comme des camarades, pour autant que la hiérarchie soit bien établie par paliers d’âge entre eux. Pudiques entre eux, les mâles respectent leur intimité commune (p.ex. on les verra rarement se lécher et se nettoyer l’intérieur des oreilles les uns les autres, ce qu’ils laissent par contre volontiers faire à une femelle, ou que deux femelles amies feront couramment entre elles).

Les femelles en meute:
Des mères nourricières et éducatrices:
Si les mâles sont des guerriers protecteurs par nature, les femelles développent avec leur maturité un fort instinct maternel, qu’elles soient effectivement mères ou non. Dans une meute de loup par exemple la mère alpha allaitante est bien souvent secondée par une marraine subalterne qui va pousser l’esprit de maternité jusqu’à produire du lait sans avoir pour autant accouché. J’ai eu l’occasion d’observer ce phénomène avec émotion lors de l’unique mise-bas de ma cheffe de meute. J’ai retrouvé sa meilleure amie couchée avec elle parmi les chiots, chacune en demi-cercle autour d’eux gesticulant parmi ces innombrables biberons! Cet instinct maternel n’est pas dirigé exclusivement envers des chiots, mais s’étend potentiellement à tous les individus de la meute selon les liens tissés (p.ex. au travers de léchage/toilettage, don de son corps à l’autre en guise de chauffage, etc.). Une autre forme d’expression de cet instinct est la faculté de transmission et d’éducation. Destinées à sevrer leurs petits et à leur apprendre le b.a-ba de la vie, les femelles ont une facilité innée à enseigner avec patience et à partager leur savoir-faire avec leurs congénères de meute.
Des séductrices aux prétendants acquis d'office:
Les femelles louves ou husky, contrairement à leurs congénaires mâles, n’ont aucun effort à faire pour conquérir un prétendant. Lors de leurs chaleurs, et particulièrement à la courte période favorable aux saillies, elles n’ont que l’embarras du choix parmi les élus potentiels. Si les loups sont fidèles en couple (le couple dominant étant le fondement de la meute), les huskies soumis depuis de nombreuses générations aux interférences humaines dans le domaine de leur vie sociale et de leur reproduction, ne le sont plus nécessairement. Avec le confort de la vie domestiquée, la nécessité de restreindre la reproduction au seul couple alpha s’est émoussée, ainsi que celle pour ce couple de rester uni pour régner et survivre. Par conséquent, presque toute femelle ayant ses chaleurs peut prétendre se reproduire dans une meute de huskies. Je dis presque, car certaines au bas statut dans la meute peuvent d’elles-mêmes couper leurs chaleurs par crainte d’être tyrannisées par les dominantes. D’autres, à force d’être soumises par leurs congénères supérieures (p.ex. marques de domination allant jusqu’à la simulation d’une saillie, ou renversement et maintien au sol répété, etc.) vont refuser d’elles-mêmes tout prétendant. Ce phénomène de stérilisation psychique est identique à celui observé chez les mâles, et est hérité de la dynamique sociale et reproductive des loups.
Des meilleures amies ou rivales mortelles:
L’instinct maternel et de reproduction propres aux femelles implique chez elles une dynamique de meute complexe, tout particulièrement entre elles. En fonction de leur rang dans la meute, lien de parenté, âge, elles pourront tantôt à l’extrême tisser des liens si forts qu’elles formeront une sorte de couple d’amies, ou alors à l’opposé se haïr au point de chercher par tous les moyens possibles à éliminer l’autre tant qu’elle sera présente. De manière générale, des meilleures amies le restent à vie, les pires ennemies aussi mais plutôt à mort… La raison en est simple: le seul obstacle pour une femelle de se reproduire sont les autres femelles potentiellement rivales castratrices, puisque les mâles sont acquis d’office. C’est pourquoi les femelles en meute sont plus compliquées à gérer, surtout à l’approche de leurs chaleurs, et qu’il est important d’observer une hiérarchie stricte entre elles.

La complémentarité des genres:
Au vu de ce qui précède, on peut constater que si les mâles et les femelles sont soumis au même élan vital de reproduction, leur dynamique entre eux et envers leurs congénères du même sexe diffère sensiblement. Leurs motivations propres ne sont pas les mêmes, bien que leur but commun de se reproduire soit identique. En observant ces différences parmi une meute mixte comme la mienne, j’ai pu constater que l’apport des uns aux autres s’opère dans une dynamique complémentaire. On peut résumer cette complémentarité en retenant deux points clés dans leurs apports respectifs.

L'apport des femelles aux mâles en meute:
Protection matriarcale:
Les femelles de par leur instinct maternel font office de mères protectrices (réelles ou de substitution) pour leurs congénères au sein de la meute selon les liens tissés entre eux, prodiguant leurs soins et leur éducation à ceux-ci. En parlant de la nature comme de notre berceau commun ne dit-on pas Mère nature? Le respect inspiré par les femelles aux mâles est de cet ordre-là. Si certains mâles ont parfois de la peine à respecter les prérogatives d’un congénère du même sexe potentiellement rival, ils seront par contre souvent disposés à respecter l’autorité de leur égale femelle, sorte de mère symbolique ou reine adulée à laquelle ils se soumettent comme les chevaliers de l’époque du Moyen Âge avaient coutume de le faire. En ce sens, les femelles peuvent agir comme élément pondérateur dans la rivalité masculine (dont elles sont également la source, ne l’oublions pas!).
Attirance & cohésion/rivalité sociale:
Les femelles, en tant que séductrices et mères potentielles, représentent un attrait sans égal pour les mâles, qui sans elles demeureraient des électrons libres s’associant et se séparant au gré des besoins (p.ex. pour la chasse). En tant que telles, elles agissent véritablement comme un élément fixateur des mâles en meute, et on peut le dire représentent véritablement le socle de la meute. Ces mères protectrices, éducatrices et séductrices n’en sont pas moins à l’origine de la rivalité entre mâles, pouvant selon leur comportement (ou chaleurs…) à la fois renforcer la cohésion sociale dans la meute, mais aussi participer à sa division comme un élément perturbateur déclencheur.

L'apport des mâles aux femelles en meute:
Sécurité patriarcale:
Les mâles de par leur stature et carrure physique font office de chevaliers protecteurs aux membres plus faibles de la meute contre des dangers extérieurs potentiels. Ce faisant ils favorisent la quiétude de ces derniers qui peuvent en toute sécurité se consacrer à d’autres tâches, sans être en permanence sur le pied de guerre.
Fraternité masculine & rivalité féminine:
Les mâles qui cohabitent selon une hiérarchie bien établie partagent souvent un esprit de franche camaraderie (hors période de reproduction). A ce titre leur présence au sein d’un groupe de femelles peut agir en tant qu’élément pondérateur apaisant de petites rivalités potentielles, et favorisant une dynamique enjouée et bon enfant au sein de la meute. Cependant, à l’inverse leur présence parmi des femelles au statut respectif mal défini peut tout aussi bien déclencher une guerre fratricide entre elles, du moins parmi celles qui aspirent à devenir la reine de ces chevaliers. Malgré eux les mâles peuvent donc agir en tant qu’élément pertubarteur au sein de la meute, voire perturbateur déclencheur lors de la période de reproduction.

L'exemple de l'intégration dans ma meute de huskies adultes abandonnés:

La mixité en meute comme moteur vital et étape clé de la maturité

Elan vital de reproduction & rivalité: Une dynamique sociale complexe à gérer
La mixité en meute n’a pas que des avantages et peut paraître franchement indésirable pour un gestionnaire de meute novice. Certes, comme on l’a vu elle favorise l’équilibre, la stabilité, la durabilité et la maturité de la meute en rendant possible l’expression d’un élan naturel vital, à savoir la reproduction (qu’elle soit concrétisée ou réduite à une aspiration possible). Cependant, le respect de cet élan de reproduction équivaut également à faire face périodiquement à une véritable bombe explosive au sein de la meute et peut être comparée à un volcan en sommeil menaçant d’éruption mortelle certains membres de la meute à chaque cycle de chaleurs des femelles. En effet, lors de la période de reproduction effective, les rivalités existantes au sein de la meute sont attisées, sans parler de nouvelles rivalités qui peuvent être déclenchées par l’instinct de reproduction alors accru à son maximum (pesant sur les autres instincts p.ex. fraternel, maternel, de survie, etc. jusqu’à les faire disparaître momentanément dans certains cas). Indéniablement donc, le mélange des mâles et femelles en meute complique la gestion de celle-ci. A mon sens, cela reste un mal nécessaire si l’on souhaite véritablement respecter l’identité de nos huskies domestiqués et captifs en tant que partenaires de vie à l’instinct social et identitaire clanique très développé.
Contrôle de la reproduction:
Castration ou stérilisation?
- cette opération est nettement moins invasive et conséquente pour l’animal qu’une stérilisation;
- bien que jouant un rôle secondaire dans mon choix, le coût d’une castration est nettement moins onéreuse;
- et facteur prépondérant dans mon choix, les résultats d’une castration sur un mâle subalterne sont tellement plus efficaces au niveau de l’apaisement de la meute que le sont ceux d’une stérilisation sur une femelle. La raison en est simple, et est inscrite dans l’ordre naturel. Un mâle castré aura son instinct naturel de reproduction nettement diminué et de ce fait va naturellement développer son penchant fraternel pour ses congénères de même sexe. Au contraire, la rivalité entre femelles étant profondément inscrite dans les gênes de celles-ci même hors période de reproduction, il n’est pas certain qu’une stérilisation apaise vraiment cette rivalité, bien que l’atténuant un peu (voir ci-dessus § Les femelles en meute, § Les mâles en meute, et § La complémentarité des genres). Pour arriver à un résultat probant avec l’option de la stérilisation, il faudrait à mon sens prévoir la stérilisation de toutes les femelles de la meute, les chaleurs d’une seule des membres de la meute suffisant à développer une rivalité entre toutes, sans régler pour autant la tension entre mâles lors de cette période critique.

Parenté: On ne choisit pas sa famille... mais son clan:
